Nos conseils pour le mois de juin

  • Surveiller le remplissage des hausses : une météo clémente et l’abondance de nourriture exigent une surveillance accrue (idéalement une visite hebdomadaire). Dès que les hausses sont pleines (lorsque les cadres sont  quasiment pleins et operculés), il faut en ajouter une
  • Les abeilles « font la barbe », c’est à dire qu’elles s’accrochent les unes aux autres à l’entrée de la ruche. C’est le signe que la colonie est trop populeuse (dans ce cas il faut ajouter une hausse) ou que la ruche est trop chaude (les abeilles sortent pour faciliter le travail des ventileuses, dans ce cas on opte pour un fond de ruche aéré). 
  • Faire construire des cadres : les abeilles cirières sont toujours très actives, c’est le moment de leur faire construire des rayons en plaçant un cadre de cire gaufré au centre du corps de ruche. Afin de renouveler régulièrement vos cadres, nous vous conseillons de faire bâtir 3 cadres de corps chaque année afin de renouveler l’intégralité de vos cadres sur un cycle de 3 ans.
  • Récolter la propolis et le pollen en plaçant un tapis spécial propolis et/ou une trappe à pollen à l’entrée de la ruche.
  • – Mettre à disposition des abeilles un point d’eau (si ce n’est pas déjà fait) en plaçant un abreuvoir dans un endroit ensoleillé et à l’abri du vent.
  • Surveiller les nouveaux essaims : si ils s’agitent anormalement, la reine n’est peut-être plus dans la ruche, il faut alors introduire une cellule royale ou une jeune reine ou bien opérer une réunion avec un autre essaim. N’oubliez pas de les nourrir avec du sirop à raison d’une fois par semaine (1L max / semaine) afin d’accélérer le développement de la colonie.
  • Diversifier la production de miel en transhumant une partie ou la totalité des ruches dans le lieu voulu (en forêt, en montagne, près d’un champ de lavande …).

MAI : C’est la période de l’essaimage, mode de reproduction naturel d’une colonie d’abeilles.

Les ouvrières édifient plusieurs cellules royales qui donneront naissance à autant de reines.

Quelques jours avant l’éclosion , la reine quitte la ruche avec environ la moitié de la population : c’est l’essaimage. La première reine qui naîtra sera la nouvelle reine de la ruche. Les autres cellules seront détruites par les abeilles et les reines tuées.

Quelques jours après sa naissance, la reine sortira pour effectuer son vol nuptial et elle sera fécondée par plusieurs mâles (appelés aussi faux bourdons).

Chaque ruche en compte quelques centaines à cette époque.

L’apiculteur est très présent au rucher :

  • Surveillance de l’essaimage et prévention de celui-ci.
  • Ramassage des essaims et enruchage.
  • Surveillance du remplissage des hausses (contrôle de la miellée).

Observatoire des Mortalités et des Affaiblissements de l’Abeille Mellifère

 

Un observatoire des Mortalités et des Affaiblissements de l’Abeille Mellifère (OMAA) est mis en place de 2019 à 2021 dans notre région dans le cadre d’une phase expérimentale.

Cet observatoire, financé par l’État et élaboré dans le cadre de la Plateforme Nationale de surveillance épidémiologique en santé animale, permettra de simplifier et de standardiser la procédure de déclaration et de réponse fournie aux apiculteurs lorsque des événements de santé sont observés dans les ruchers quelle qu’en soit la gravité. Un guichet unique régional est mis en place pour l’ensemble des troubles avec un numéro d’appel unique.

Pour permettre d’établir une image précise de la situation sanitaire en AuRA, toutes les déclarations ont leur importance : constat du manque d’efficacité d’un traitement varroa, présence importante ou nouvelle de frelons asiatiques, famines, maladies virales ou bactériennes observées de façon inhabituelle cette année

Ainsi, tout apiculteur constatant une mortalité ou un affaiblissement de ses colonies sur un de ses ruchers localisé dans notre région (quels que soient l’événement de santé et le nombre de colonies touchées) est invité à le déclarer :

 

Comment reconnaitre le frelon asiatique  !!

Samedi 6 juin la collégiale  Rucher Ecole du Pilat à fait sa réunion mensuelle en extérieur avec toute sécurité (distance et masques  ) . 

Le petit groupe a ensuite fait une visite des ruches .Nos abeilles se portent très bien , une récolte s’annonce!

Nous espérons si toutes les conditions sont réunies pouvoir ouvrir le rucher école cette année à nos adhérents .

  • La transhumance  en montagne  se fera le 26 juin 2020  l’heure vous sera communiqué via mail.

 

QUE FAIRE EN JUIN 

Miellées

Un des attraits de la pratique de l’apiculture c’est qu’elle vous immerge dans la nature. Vous devenez un observateur averti de l’écosystème car vous et vos abeilles en dépendez.

Au bout d’une saison de pratique vous assimilez aisément le calendrier des floraisons. En mars le cerisier, en avril le pommier et le colza, en mai l’acacia, en juin le châtaignier… Puis en août c’est la disette… Ce suivi attentif de votre milieu naturel vous permet de percevoir des évènements qui passent inaperçues aux non-initiés. Mais comprendre les floraisons n’est pas comprendre les miellées.

Fleurs vs miellée : condition nécessaire mais pas suffisante

Avoir des fleurs n’implique pas nécessairement l’existence de nectar, donc de ressources pour les abeilles. En effet, nombreux facteurs conditionnent l’existence d’une miellée : la température et humidité ambiantes

La miellée n’est pas acquise ni aisée à identifier. D’autant plus que vous n’allez pas monter la garde devant un châtaignier

Mesurer c’est comprendre

Un capteur de poids installé sous la ruche( ou peser à la main) vous donnera des informations bien plus détaillées. D’un simple coup d’œil il devient possible de suivre le déroulement des miellées, leur intensité et les périodes de disette.

Miel de Châtaignier .

La floraison des châtaigniers a lieu chaque année en juillet et chevauche celle des ronciers sauvages qui démarre généralement plus tôt.

Lorsque s’une miellée est abondante dans l’environnement immédiat des abeilles, celles-ci restent fidèle à la source de nectar, elles fabriquent alors des miels monofloraux dit aussi « Miels de cru »

Voila deux saisons que la miellée de châtaignier n’est pas très généreuse. Les abeilles ont fait une récolte de leur nectar et l’ont mêlé à celui des ronces. Elles ont fabriqué ce miel, qui allie harmonieusement la douceur de la ronce au caractère du châtaignier. De couleur brune, ce miel reste liquide longtemps.

Bonne récolte 

 

Vendredi 15 mai 2020 

Chers Amis apiculteurs,
La saison apicole bat maintenant son plein.
La fin de l’hiver, particulièrement douce et ensoleillée, a permis le démarrage des colonies dans d’excellentes conditions. Les abeilles continuent en outre à bénéficier à l’heure où nous écrivons ces lignes- d’une météo très favorable pour exploiter pleinement les floraisons de printemps.
Certains auront été surpris par les premiers essaims, gros et précoces, qui illustrent la vigueur des colonies.
Cet environnement très favorable cumulé à la force des colonies éloigne les maladies : loques, couvain plâtré, mal de mai ou nosémose sont maîtrisés par les abeilles. Mais pas les parasites !
Au contraire, la douceur des températures a maintenu la ponte de la reine tout l’hiver en bien des endroits : les varroas, qui rappelons-le se reproduisent sur le couvain[1]1, ont donc proliféré.
Un peu de mémoire suffit : les colonies avaient l’an dernier également démarré sur les chapeaux de roues. Puis l’attaque estivale des varroas avait été massive (et s’était cumulée à un mois de mai désastreux). Profitons de cette expérience pour redoubler de vigilance !
La raison d’être du GDSA est de vous aider dans cette lutte :  nous sommes tous mobilisés à vos côtés


QUE FAIRE EN MAI

08/05/2020

C’est la période de l’essaimage , mode de reproduction naturel d’une colonie d’abeilles.

Les ouvrières édifient plusieurs cellules royales qui donneront naissance à autant de reines.

Quelques jours avant l’éclosion , la reine quitte la ruche avec environ la moitié de la population : c’est l’essaimage. La première reine qui naîtra sera la nouvelle reine de la ruche. Les autres cellules seront détruites par les abeilles et les reines tuées.

C’est la période de l’essaimage , mode de reproduction naturel d’une colonie d’abeilles.

Les ouvrières édifient plusieurs cellules royales qui donneront naissance à autant de reines.

Quelques jours avant l’éclosion , la reine quitte la ruche avec environ la moitié de la population : c’est l’essaimage. La première reine qui naîtra sera la nouvelle reine de la ruche. Les autres cellules seront détruites par les abeilles et les reines tuées.

Quelques jours après sa naissance, la reine sortira pour effectuer son vol nuptial et elle sera fécondée par plusieurs mâles (appelés aussi faux bourdons).

L’apiculteur est très présent au rucher :

  • Surveillance de l’essaimage et prévention de celui-ci.
  • Ramassage des essaims et enruchage.
  • Surveillance du remplissage des hausses (contrôle de la miellée).

Le 04 Mai 2020

GDS LOIRE

Foire aux questions

-Confinement et poursuite de l’activité apicole.

– – La reprise ou pas des séances au Rucher Ecole : ..REPORTE A UNE DATE NON DEFINIE !

– La formation élevage de reine, aura t-elle lieu ? sera t-elle repoussée ? La formation n’aura pas lieu le 16 mai comme annoncée. Elle sera reprogrammée en 2021.

– La Phacelie est prête si vous êtes intéressé allez la récupérer chez Charles (Rappel un sachet par adhérant prévenir avant d’aller chez lui )

-06-Mai 2020

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