Découverte de l’apiculture et savoir protéger les abeilles.

Mois : juin 2021

Que faire en juillet et août ?

JUILLET et AOUT :

Avec la fin de la miellée, l’activité de la ruche décroît. La reine réduit sa ponte. Les mâles sont progressivement expulsés de la ruche.
L’apiculteur contrôle la miellée de montagne, transhume sur la bruyère, qui sera la dernière miellée, après avoir procédé à la récolte.

Lutter contre le frelon asiatique

Introduit accidentellement en France en 2004, le frelon asiatique est désormais présent dans une soixantaine de départements français.

Ce prédateur est un nuisible très invasif qui se nourrit d’autres insectes, notamment l’abeille. Un frelon asiatique est un redoutable prédateur pour elles, il peut tuer jusqu’à 70 abeilles par jour, sa colonie peut ainsi décimer une ruche en quelques semaines.

Nid de frelon asiatique : nid primaire et évolution de la colonie

Le frelon asiatique, également connu sous l’appellation de frelon à pattes jaunes, est un hyménoptère de la famille des Vespidae, de la sous-famille des Vespinae, et du genre Vespa. En France, le frelon asiatique est considéré comme un insecte nuisible et invasif du fait de ses besoins protéiniques très élevés et de l’inexistence de ses prédateurs. Il se nourrit des autres insectes qu’il capture et emporte dans son nid. C’est également la base de la nourriture des larves et de la reine.

Le nid primaire des frelons asiatiques

Au printemps, c’est-à-dire, à partir du mois d’avril à mai, les reines fondatrices qui ont été fécondées l’automne précédent vont sortir de l’hivernage pour se mettre à créer un nid, dit nid primaire. Ce nid, d’abord petit et sphérique, est édifié sur un bâti pouvant être un encadrement de porte, un grenier ou des combles. C’est dans ce nid que les premières ouvrières vont être pondues.

La genèse du nid primaire

Lorsque la température commence à s’adoucir (supérieur à 13 °C), les reines fécondées sortent enfin de leur hivernation. Après s’être refait une santé en se nourrissant abondamment et en se prélassant au soleil pendant quelques jours, l’insecte va se mettre à construire le nid primaire. Cet ouvrage est appelé ainsi, parce qu’elle est la seule à œuvrer dessus dans l’attente de la maturation de ses premières ouvrières. Si tout se passe bien, les premières travailleuses deviennent adultes au bout de 6 semaines.

Juste après la première naissance, la reine et les ouvrières vont abandonner toute notion de nid primaire, pour la simple raison que la population est sur le point d’augmenter. Tout va s’accélérer. Les ouvrières vont désormais se charger :

  • De l’approvisionnement en nourriture de la reine et des larves : les ouvrières se mettent à chasser les insectes et les abeilles, car elles sont riches en protéines.
  • De l’agrandissement du nid : plus la colonie s’agrandit, plus le nid a besoin d’être agrandi et fortifié. Les ouvrières se mettront systématiquement à la recherche de matériaux pour consolider cet habitat.
  • De la surveillance des larves : les ouvrières savent que lorsqu’elles vont mourir, les larves vont assurer la continuité des travaux. Elles leur prêtent toute leur attention.
  • De la protection de la colonie : les prédateurs des frelons asiatiques ne sont présents en France qu’une partie de l’année, et à cette période, les frelons asiatiques redoublent de vigilance.

Source sur le net : Le piégeage du frelon asiatique est-il utile? Faut-il piéger? – ALLO FRELONS (allo-frelons.fr)

Juin et les miellés

Les miellées du mois

Ce seront celles de l’été que nous pourrons encore récolter soit le tilleul, reconnaissable à son arrière goût mentholé, les ronces si douces sous forme de miel, le châtaignier au goût puissant, prisé entre autres pour la cuisine.

Le tournesol peut redevenir une bonne source nectarifère, moins de pesticides, plus de recherche d’attirance pour les pollinisateurs car la course à la production d’huile s’était traduite par une faible appétence pour les insectes et les pollinisations s’en ressentent. Ce miel au goût légèrement citronné est appréciable, ses volumes également. Lors de l’arrivée massive de cet oléagineux dans nos cultures, j’ai le souvenir qu’on lui attribuait la capacité de 500 k de miel à l’ha.

(source  Par Jean Riondet le 2 juin 2021 )