SEPTEMBRE :

C’est le mois de la prĂ©paration Ă  l’hivernage. La floraison tardive de quelques plantes (lierre, bruyĂšre
) permet Ă  la reine de reprendre sa ponte quelque temps afin d’obtenir de jeunes abeilles qui affronteront l’hiver et assureront le redĂ©marrage de la colonie dĂšs l’apparition des premiers pollens.
L’apiculteur ramùne ses ruches sur les lieux d’hivernage en plaine et procùde à la visite d’automne ou visite de mise en hivernage :

  • ContrĂŽle des provisions et nourrissement  si nĂ©cessaire ;
  • rĂ©union des colonies faibles ;
  • traitement contre la varroaese etc
.

La mise en hivernage

Nombre d’apiculteurs font encore l’erreur de croire que la saison apicole dĂ©bute avec les premiĂšres sorties de printemps (sur les chatons de noisetier). A cette pĂ©riode le dĂ©veloppement futur de la colonie est dĂ©jĂ  dessinĂ© et ne sera influencĂ© que par les conditions climatiques.
En effet la puissance d’une colonie est tributaire de nombreux facteurs :

  • Le nombre d’abeilles entrant en hivernage l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente.
  • La qualitĂ© biologique de ces abeilles
  • L’état sanitaire de la colonie.
  • Les qualitĂ©s et l’ñge de la reine.
  • La quantitĂ© et la qualitĂ© des rĂ©serves de miel et de pollen.
  • Les conditions de l’hivernage.

Si l’on ne peut intervenir sur la reine entre octobre et avril, on peut par contre agir favorablement sur tous les autres facteurs. Cela s’appelle la mise en hivernage a laquelle il faut attacher la plus grande importance.

L’apiculteur peut amĂ©liorer le nombre d’abeilles hivernantes ainsi que leur rĂ©sistance physique en stimulant la ponte d’automne (aprĂšs traitement de la varroase) par un nourrissement artificiel ou mieux par une transhumance sur une miellĂ©e tardive (chĂątaignier, bruyĂšre, moutarde). La rĂ©union des colonies faibles ne peut ĂȘtre que bĂ©nĂ©fique.
Si aprĂšs la derniĂšre miellĂ©e les colonies ne disposent pas de 12 Ă  15 kg de miel, un nourrissement complĂ©mentaire doit ĂȘtre effectuĂ© avant le dĂ©but d’octobre. Pour cela il est nĂ©cessaire de connaitre le poids de la ruche vide, des cadres vides (variable suivant leur Ăąge, entre 300 et 800g soit 3 Ă  8 kg), des rĂ©serves de pollen (parfois trompeuses) et du poids de l’essaim (environ 3kg). Une Dadant pastorale 10 cadres pĂšse environ 20kg, elle devra donc hiverner avec un poids total de 32 Ă  35kg, mais attention aux variations importantes consĂ©cutives a l’épaisseur du bois, Ă  sa qualitĂ©, au poids du toit etc
..Toutes ces prĂ©cautions prises avant la fin octobre, vous avez tout l’hiver pour prĂ©parer le matĂ©riel, approfondir vos connaissances et participer Ă  la vie du Rucher ecole du Pilat , et notez le rendez-vous de notre AG le 20/11/2021.

A bientĂŽt