Il y a eu beaucoup de nouvelles inscriptions . Les animateurs ont presenté le matériel du débutant ( ruche , sécurité ) suivi par un atelier de cirage des cadres.
La déclaration de ruches 2021 est à faire avant le 31 décembre sur le site mesdemarches.agriculture.gouv.fr.
Si vous ne disposez pas de l’outil informatique, vous pouvez déclarer par voie postale en utilisant le cerfa 13995*04
De nouvelles directives européennes (UE 2015/1366 et UE 2015/1368) ont modifié la méthode de déclaration des ruches.
Ces dispositions sont obligatoires depuis le 1er septembre 2016.
Qui doit déclarer ?
Toute personne ou tout apiculteur détenant une ruche ou plus doit faire cette déclaration. Le déclarant recevra immédiatement son récépissé de déclaration. Si c’est un nouvel apiculteur, il recevra un numéro d’apiculteur (NAPI).
Que doit-on déclarer ?
Les ruches, les ruchettes, les nuclei, leur nombre ainsi que le lieu où ils se trouvent.
Quand doit-on déclarer ?
Cette déclaration doit avoir lieu entre le 1er septembre et le 31 décembre de l’année. Cette période est obligatoire.
Cas particuliers :
– Le nouvel apiculteur : il doit réaliser cette déclaration dès sa première installation même si elle a lieu en dehors de la période obligatoire. Il recevra automatiquement et immédiatement son NAPI. Il devra refaire cette déclaration pendant la période obligatoire.
– L’apiculteur qui a besoin d’une déclaration actualisée lors d’une démarche administrative. Il devra cependant refaire sa déclaration pendant la période obligatoire.
Comment doit-on déclarer ?
La déclaration doit s’effectuer en utilisant Internet en se connectant sur le site : http://mesdemarches.agriculture.gouv.fr
Ce site remplace anciennement Télérucher. Il n’y a pas de mot de passe. On obtient immédiatement son récépissé de déclaration ainsi que, éventuellement, son NAPI.
Si le déclarant ne possède pas de connexion Internet, une déclaration sur papier est encore possible. Il devra se procurer le document cerfa n° 13995*04, le compléter et le signer puis l’envoyer à l’adresse suivante :
DGAL – Déclaration de ruches
251 rue de Vaugirard
75732 PARIS cedex 15
Le déclarant recevra son récépissé et éventuellement son NAPI dans un délai de 2 mois.
Autres mesures.
Les numéros NUMAGRIN/NUMAGRIT ne sont plus attribués. Ces numéros étaient auparavant nécessaires pour les apiculteurs qui ne vendaient pas leur production ni ne la donnaient en dehors du cadre familial.
Par contre, les apiculteurs qui vendent leur production ou la donnent en dehors du cadre familial doivent posséder un numéro SIRET/SIREN. Ce numéro peut être obtenu auprès du centre de formalité de la chambre d’agriculture du département.
A quoi sert la déclaration ?
– Faire des statistiques pour mieux connaître la filière apicole.
– La connaissance des lieux permet de mieux mettre en place une action en cas de péril sanitaire.
– Obtenir des aides européennes dans le cadre d’un programme apicole européen.
Rôle des GDS départementaux.
Ils ne réalisent plus de saisie informatique. Ils ont un rôle de conseil auprès des apiculteurs dans l’accomplissement de leurs démarches.
S’ils reçoivent une déclaration papier, ils la transmettent à la DGAL.
Téléchargement du document cerfa n° 13995*04 ICI.
Accès au site de déclaration ICI.
SIRET : Ce numéro est obligatoire pour les personnes qui possèdent des ruches et qui produisent du miel dans le but de le vendre.
RECETTE SUCRE CANDI Préparation temps 1h env.) 1Litre d’eau porté à évolution 1kg (au moins) de miel en début d’ébullition 1 premier kg de sucre l’ajouter en début d’ébullition 5 kg de sucre supplémentaires les ajouter, laisser bouillir 5 minutes à gros bouillons et à feu vif, en remuant que pour faire dissoudre le sucre. VEILLER AUX RISQUES DE REBORDEMENT (prendre un récipient assez profond) Retirer du feu, laisser refroidir naturellement jusqu’au moment où l’on peut saisir le récipient à pleines mains sans se brûler (température inférieure à 50°). Brasser alors le sirop avec une forte spatule ou un bâton : le sirop blanchit et épaissit. Avant qu’il ne soit trop épais, le verser dans des moules, récipients plats de métal ou de bois, pour utilisation sur le dessus de la ruche ou dans un cadre transformé. Ingrédients : 1 litre d’eau 6 kg de sucre 1 kg de miel |
SEPTEMBRE :
C’est le mois de la préparation à l’hivernage. La floraison tardive de quelques plantes (lierre, bruyère…) permet à la reine de reprendre sa ponte quelque temps afin d’obtenir de jeunes abeilles qui affronteront l’hiver et assureront le redémarrage de la colonie dès l’apparition des premiers pollens.
L’apiculteur ramène ses ruches sur les lieux d’hivernage en plaine et procède à la visite d’automne ou visite de mise en hivernage :
- Contrôle des provisions et nourrissement si nécessaire ;
- réunion des colonies faibles ;
- traitement contre la varroaese etc….
La mise en hivernage
Nombre d’apiculteurs font encore l’erreur de croire que la saison apicole débute avec les premières sorties de printemps (sur les chatons de noisetier). A cette période le développement futur de la colonie est déjà dessiné et ne sera influencé que par les conditions climatiques.
En effet la puissance d’une colonie est tributaire de nombreux facteurs :
- Le nombre d’abeilles entrant en hivernage l’année précédente.
- La qualité biologique de ces abeilles
- L’état sanitaire de la colonie.
- Les qualités et l’âge de la reine.
- La quantité et la qualité des réserves de miel et de pollen.
- Les conditions de l’hivernage.
Si l’on ne peut intervenir sur la reine entre octobre et avril, on peut par contre agir favorablement sur tous les autres facteurs. Cela s’appelle la mise en hivernage a laquelle il faut attacher la plus grande importance.
L’apiculteur peut améliorer le nombre d’abeilles hivernantes ainsi que leur résistance physique en stimulant la ponte d’automne (après traitement de la varroase) par un nourrissement artificiel ou mieux par une transhumance sur une miellée tardive (châtaignier, bruyère, moutarde). La réunion des colonies faibles ne peut être que bénéfique.
Si après la dernière miellée les colonies ne disposent pas de 12 à 15 kg de miel, un nourrissement complémentaire doit être effectué avant le début d’octobre. Pour cela il est nécessaire de connaitre le poids de la ruche vide, des cadres vides (variable suivant leur âge, entre 300 et 800g soit 3 à 8 kg), des réserves de pollen (parfois trompeuses) et du poids de l’essaim (environ 3kg). Une Dadant pastorale 10 cadres pèse environ 20kg, elle devra donc hiverner avec un poids total de 32 à 35kg, mais attention aux variations importantes consécutives a l’épaisseur du bois, à sa qualité, au poids du toit etc…..Toutes ces précautions prises avant la fin octobre, vous avez tout l’hiver pour préparer le matériel, approfondir vos connaissances et participer à la vie du Rucher ecole du Pilat , et notez le rendez-vous de notre AG le 20/11/2021.
A bientôt