Concernant les nouvelles mesures, notre conception des cours passe à 8 personnes y compris 2 animateurs pourrait être conservé.
Nous pouvons les scinder en 2 groupes puisque nous sommes en majorité d’animateurs par séance. (Cette décision doit être validé lors de la prochaine réunion de la collégiale. Nous vous tiendront informés rapidement par le moyen du doodle.
Par un très beau soleil les ruches sont visitées. Résultat décevant pour l’instant, le temps froid de ces derniers jours on fait qu’il y a eu un arrêt de ponte . Trois groupes l’élèves encadrés par Roger, Janick, Emanuel .
Il fut une époque où le faux bourdon était piégé afin qu’il ne s’accapare le miel emmagasiné par les ouvrières. Il est souvent considéré comme un parasite du fait qu’il ne participe pas aux travaux de la ruche dont le butinage et la construction des rayons. Le rôle de ce mâle de l’abeille se trouve dans la reproduction. Le faux bourdon vient au monde par parthénogenèse gamophasique c’est-à-dire qu’il naît d’un ovule non fécondé.
En termes plus simples, il a donc une mère, mais pas de père. Il est un « porteur de gènes ». Si un mâle s’accouple avec sa sœur, les ovules fécondés seront non viables ou stériles. Pour assurer la diversité génétique, les mâles circulent librement d’une ruche à l’autre. C’est pourquoi il est préférable qu’un rucher compte au minimum trois ruches.
Rencontres sanitaires apicoles en Auvergne Rhône-Alpes
2ème édition
La FRGDS, le GTV et l’ADA* renouvellent l’évènement et unissent une fois de plus leurs compétences pour proposer à tous les apiculteurs une journée d’échanges dédiée au sanitaire. Cette année, les rencontres se dérouleront en visioconférence, réservez dés à présent la date. WEBINAIRE accessible à tous, sans inscription.
Rendez-vous en ligne le 30 mars, en cliquant sur le lien qui vous sera communiqué dans un prochain mail.
*FRGDS : Fédération Régionale des Groupements de Défense Sanitaire *GTV : Groupement Technique Vétérinaire *ADA : Association pour le Développement de l’Apiculture
Cet e-mail a été envoyé à rucherecoledupilat@gmail.comVous avez reçu cet email car vous vous êtes inscrit sur FRGDS AURA.
Quand les premiers pollens, à l’aube du printemps, annoncent le renouveau…
En dehors des vols de propreté, la saison hivernale ne bouscule pas vraiment les abeilles hors des ruches. Néanmoins, l’allongement des jours et l’élévation des températures dès la mijanvier, laisse présager la reprise de l’activité au sein des colonies. L’atmosphère est toujours hivernale, mais par de douces journées ensoleillées, la planche d’envol se teinte des premières pelotes de pollen récoltées sur le noisetier. Certes, non pas pour la réjouissance de l’apiculteur mais faisant tout de même son bonheur. Progressivement la reine reprend sa ponte et la présence du nouveau couvain encourage les abeilles aux ravitaillements. Aux premiers temps calmes et doux, la priorité est de pourvoir aux besoins de la ruche, à la recherche d’eau et de nourriture fraîche. Si les conditions climatiques sont favorables, les premières récoltes importantes de nectar et de pollen sont réalisées avec la floraison du saule marsault en mars/avril. Primordiales, ces plantes mellifères constituent à la sortie de l’hiver une source de nourritures abondantes, avec une réelle répercussion très positive sur l’évolution des colonies et le démarrage du couvain.
Le noisetier
Le noisetier ou coudrier, de son nom scientifique Corylus avellana appartient à la famille des Bétulacées. Son nom de genre Corylus tire son étymologie du grec Korus signifiant capuchon, image de la cupule membraneuse dentée qui protège la noisette. Arbrisseau à feuilles caduques (les feuilles apparaissent après la floraison), le noisetier bénéficie d’un large spectre écologique. Il apprécie les sols riches mais peut tout aussi bien se développer sur des sols calcaires ou siliceux. On le retrouve en plaine et en montagne jusqu’à 2000 mètres d’altitude. C’est une espèce rustique très répandue en France en dehors du littoral méditerranéen. Il est présent en lisières et clairières forestières ainsi que dans les sous-bois suffisamment éclairés. Il dépasse rarement les 5-6 mètres de hauteur. Très caractéristique, son port buissonnant forme parfois des taillis, appelés coudraies. Le noisetier est une espèce monoïque, un même individu porte à la fois des fleurs mâles et femelles individualisées. Fleurs, floraison & intérêts apicoles : Sa floraison, survenant de janvier à mars suivant les régions et l’altitude (parfois dès décembre), en fait le végétal forestier le plus précoce. Réduites à leurs étamines, les fleurs mâles apparaissent es premières dès l’automne. Elles forment des grappes d’inflorescences allongées, des chatons d’environ 10 à 15 cm. Très repérables, de par leur couleur jaune, ils sont constitués d’écailles velues. Les fleurs mâles arrivent à maturité en libérant leur pollen bien avant que les fleurs femelles d’un même pied ne soient réceptives. Très réduites, les fleurs femelles restent protégées du froid et du gel entre les inflorescences femelles. Lorsqu’elles arrivent à maturité, beaucoup plus tardivement, les stigmates des fleurs femelles d’un rouge carmin émergent pour capter le pollen disséminé par le vent. Leur floraison peut se prolonger jusqu’à la fin du mois de mars. Ce phénomène connu sous le nom de protandrie définit une stratégie d’évitement de l’autofécondation. La maturation des fleurs femelles, plus tardive, empêche la pollinisation sur un même pied et ce faisant maximise la diversité génétique au sein de l’espèce. Adapté à la pollinisation par le vent, le noisetier ne produit pas de nectar. Il reste cependant une plante non négligeable en ce qu’il apporte aux colonies un très abondant pollen jaunepâle. Sa valeur nutritionnelle est moyenne mais l’offre à cette période de l’année est rare, et le noisetier fournit aux abeilles un apport en nourriture fraîche. On lui reconnait également l’efficacité de faire disparaître les débuts de nosémose ou diarrhées qui touchent les ruches faibles à la sortie de l’hiver. Cette source de protéines fraîches associée aux réserves de pollen amassées lors de la saison précédente servira au démarrage du couvain et au nourrissage des larves.
L’apiculture attire de plus en plus d’amateurs, pour vous aider dans vos travaux tout au long des saisons, voici quelques petits conseils pour la période de février-mars. Certes, ce n’est pas une période faste pour les manipulations apicoles : par temps froids le mot d’ordre reste de laisser vos ruches tranquilles au maximum, mais quelques petites astuces peuvent tout de même s’avérer utiles. Tout d’abord, il faut rester vigilant avec le vent et stabiliser le toit des ruches les moins à l’abri avec une pierre ou un poids. Ensuite, les oiseaux et notamment les pic-vert peuvent percer les ruches ce qui entraînerait la mort de la colonie en quelques jours. Faites régulièrement le tour de vos ruches pour détecter trous et bouchez-les rapidement en agrafant ou cloutant une planchette dessus. Au printemps il suffira de transvaser les cadres dans une nouvelle ruche. Pour prévenir ces attaques éventuelles vous pouvez aussi entourer vos ruches d’un fin grillage plastique. Il est trop tôt et il fait encore trop froid pour ouvrir les ruches, mais rien ne vous empêche, par une journée plus douce, d’observer vos abeilles. Cela pourra vous en apprendre long sur la santé de votre colonie et ce dont elle aura bientôt besoin. Bons signes : – Beaucoup de va et viens d’abeilles chargées de pollen. Cela signifie que la reine s’est remise à pondre et que la colonie va bien, mais un retour brutal au froid pourra lui faire beaucoup de mal. Si les beaux jours se prolongent donnez leur éventuellement un coup de pouce avec une plaque de candi. Mauvais signes : – Une activité réduite des abeilles et sans pollen est synonyme de difficultés. La reine est peut-être trop vieille pour pondre ou morte. Attendez cependant le mois de mars pour ouvrir la ruche et confirmer le diagnostic. – Enfin, si la ruche est sans activité et l’entrée pleine d’excréments, votre colonie est sans doute morte de maladie. Détruisez les cadres et toute la cire, et passez les parois au chalumeau pour désinfection. Le traitement anti-varroa peut être effectué fin février – début mars. Bonne fin d’hivers à tous
Contexte Depuis l’arrivée du frelon asiatique Vespa velutina (Vv) dans le sud-ouest de la France en 2004, classé espèce invasive de deuxième catégorie, son aire d’expansion s’est étendue sur toute la France, puis a franchi les frontières avec les nations voisines, y compris l’Angleterre. Malgré cette situation, le ministère de l’Agriculture a refusé aux préfets la mise en place de toute mesure de soutien à la lutte ou à la destruction des nids en s’appuyant sur l’hypothèse du Muséum (MNHN) qui annonçait que les populations de frelons asiatiques se réguleraient d’elles-mêmes !! Malgré les alertes lancées par les apiculteurs relatives à la grave menace que représente ce prédateur pour l’entomofaune, aucune mesure d’accompagnement ou d’aide à la destruction des nids n’a été mise en place par l’État, pourtant une promesse publique avait été faite en 2016 par Ségolène ROYAL, ministre de l’écologie, lors du Congrès national d’apiculture de Clermont-Ferrand, alors que de très nombreuses espèces d’insectes ont vu leur nombre chuter drastiquement au cours des trente dernières années, selon https://www.snapiculture.com/wp-content/uploads/2021/01/SNA-plan-national-lutte-frelon-asiatique.pdf L’autre argument avancé par l’État était l’absence de disponibilité de pièges sélectifs sur le marché alors que le rapport
peu sélectif, est en faveur du piège, comparativement aux 20 000 insectes consommés par un seul nid de frelons asiatiques sur une saison. Face à un tel désengagement de l’État, alors que les impacts négatifs engendrés par les populations de frelons asiatiques Vv étaient autant d’ordre environnemental que de santé publique, compte tenu de l’implantation des nids en zone urbaine et péri-urbaine ainsi qu’économique par la destruction de l’outil de travail des apiculteurs, certaines collectivités locales et territoriales ont apporté leur soutien dans le cadre de plans de lutte. Aujourd’hui, fort du constat que les populations de frelons asiatiques Vv ne se sont jamais régulées d’elles-mêmes, des exemples de lutte collective ont vu le jour, soit sous l’égide de groupes d’apiculteurs, de GDSA, soit de communes ou de collectivités territoriales. Tout dernièrement, c’est la ville de Biarritz qui vient d’établir la cartographie d’un plan de lutte en implantant 63 bacs de piégeage sur l’ensemble de la ville de manière stratégique. D’autres luttes collectives préventives se mettent en place et sont pour certaines déjà engagées ; parmi
le Conseil départemental des Alpes-Maritimes qui offre des MAS en polycarbonate aux apiculteurs pro du département avec
2020 en curatif et 2021 en préventif ;
l’association Permaterra dans les Pyrénées-Orientales, qui a convaincu la commune de Séret, son EPCI du Valespire et les apiculteurs professionnels du secteur à mettre en place cette lutte avec le de Perpignan ;
le GDS de l’Eure pour les apiculteurs volontaires du département avec un suivi du piégeage par une vétérinaire ;
L’apiculteur ne doit surtout pas déranger l’hivernage des abeilles, mais il peut effectuer une visite de contrôle et préparer la prochaine saison apicole :
coller l’oreille à la ruche : un léger vrombissement indique une colonie en bonne santé
si la ruche est équipée d’un fond grillagé, installer une plaque de fermeture qui contribuera à conserver la chaleur
vérifier les réserves de nourriture : en cas de besoin, préférer un nourrissement au candi .
continuer à entretenir les abords du rucher : débroussaillage, élagage, etc. (attention au bruit à proximité des ruches)
repeindre les corps de ruche et les hausses avec une huile protectrice ou une peinture spéciale
enlever la cire des cadres à l’aide d’un gratte rainure, puis désinfecter
lire des ouvrages apicoles pour bien préparer la prochaine saison, vous pouvez aussi trouver de vidéos sur le site !
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