DĂ©couverte de l’apiculture et savoir protĂ©ger les abeilles.

Auteur/autrice : Maria Page 2 of 5

Séance du 27 mars 2021

Par un trĂšs beau soleil les ruches sont visitĂ©es. RĂ©sultat dĂ©cevant pour l’instant, le temps froid de ces derniers jours on fait qu’il y a eu un arrĂȘt de ponte . Trois groupes l’Ă©lĂšves encadrĂ©s par Roger, Janick, Emanuel .

On vous propose un petit pense-bĂȘte.

Comment reconnaĂźtre le faux bourdon ?

Comprendre le Faux Bourdon : son rĂŽle et sa morphologie (apiculture.net)

Un rÎle intéressant

Il fut une Ă©poque oĂč le faux bourdon Ă©tait piĂ©gĂ© afin qu’il ne s’accapare le miel emmagasinĂ© par les ouvriĂšres. Il est souvent considĂ©rĂ© comme un parasite du fait qu’il ne participe pas aux travaux de la ruche dont le butinage et la construction des rayons. Le rĂŽle de ce mĂąle de l’abeille se trouve dans la reproduction. Le faux bourdon vient au monde par parthĂ©nogenĂšse gamophasique c’est-Ă -dire qu’il naĂźt d’un ovule non fĂ©condĂ©.

En termes plus simples, il a donc une mĂšre, mais pas de pĂšre. Il est un « porteur de gĂšnes ». Si un mĂąle s’accouple avec sa sƓur, les ovules fĂ©condĂ©s seront non viables ou stĂ©riles. Pour assurer la diversitĂ© gĂ©nĂ©tique, les mĂąles circulent librement d’une ruche Ă  l’autre. C’est pourquoi il est prĂ©fĂ©rable qu’un rucher compte au minimum trois ruches.

PiĂšge du frelon asiatique

Rencontre sanitaires apicoles


FRGDS AURA 
Rencontres sanitaires apicoles en Auvergne RhĂŽne-Alpes

2Úme édition
 La FRGDS, le GTV et l’ADA* renouvellent l’Ă©vĂšnement et unissent une fois de plus leurs compĂ©tences pour proposer Ă  tous les apiculteurs une journĂ©e d’échanges dĂ©diĂ©e au sanitaire. Cette annĂ©e, les rencontres se dĂ©rouleront en visioconfĂ©rence, rĂ©servez dĂ©s Ă  prĂ©sent la date. WEBINAIRE accessible Ă  tous, sans inscription.  
   
 
Rendez-vous en ligne le 30 mars, en cliquant sur le lien qui vous sera communiqué dans un prochain mail.
  
 *FRGDS : FĂ©dĂ©ration RĂ©gionale des Groupements de DĂ©fense Sanitaire
*GTV : Groupement Technique Vétérinaire
*ADA : Association pour le DĂ©veloppement de l’Apiculture 
 Cet e-mail a Ă©tĂ© envoyĂ© Ă  rucherecoledupilat@gmail.comVous avez reçu cet email car vous vous ĂȘtes inscrit sur FRGDS AURA.

Premiers pollens

NOISETIER ET SAULE MARSAULT

Quand les premiers pollens, à l’aube du printemps, annoncent le renouveau


En dehors des vols de propretĂ©, la saison hivernale ne bouscule pas vraiment les abeilles hors des ruches. NĂ©anmoins, l’allongement des jours et l’élĂ©vation des tempĂ©ratures dĂšs la mijanvier, laisse prĂ©sager la reprise de l’activitĂ© au sein des colonies.
L’atmosphĂšre est toujours hivernale, mais par de douces journĂ©es ensoleillĂ©es, la planche d’envol se teinte des premiĂšres pelotes de pollen rĂ©coltĂ©es sur le noisetier.
Certes, non pas pour la rĂ©jouissance de l’apiculteur mais faisant tout de mĂȘme son bonheur.
Progressivement la reine reprend sa ponte et la présence du nouveau couvain encourage les abeilles aux ravitaillements.
Aux premiers temps calmes et doux, la prioritĂ© est de pourvoir aux besoins de la ruche, Ă  la recherche d’eau et de nourriture fraĂźche.
Si les conditions climatiques sont favorables, les premiÚres récoltes importantes de nectar et de pollen sont réalisées avec la floraison du saule marsault en mars/avril.
Primordiales, ces plantes mellifĂšres constituent Ă  la sortie de l’hiver une source de nourritures abondantes, avec une rĂ©elle rĂ©percussion trĂšs positive sur l’évolution des colonies et le dĂ©marrage du couvain.

Le noisetier

Le noisetier ou coudrier, de son nom scientifique Corylus avellana appartient à la famille des Bétulacées.
Son nom de genre Corylus tire son étymologie du grec Korus signifiant capuchon, image de la cupule membraneuse dentée qui protÚge la noisette.
Arbrisseau Ă  feuilles caduques (les feuilles apparaissent aprĂšs la floraison), le noisetier bĂ©nĂ©ficie d’un large spectre Ă©cologique.
Il apprĂ©cie les sols riches mais peut tout aussi bien se dĂ©velopper sur des sols calcaires ou siliceux. On le retrouve en plaine et en montagne jusqu’à 2000 mĂštres d’altitude.
C’est une espĂšce rustique trĂšs rĂ©pandue en France en dehors du littoral mĂ©diterranĂ©en. Il est prĂ©sent en lisiĂšres et clairiĂšres forestiĂšres ainsi que dans les sous-bois suffisamment Ă©clairĂ©s. Il dĂ©passe rarement les 5-6 mĂštres de hauteur.
TrĂšs caractĂ©ristique, son port buissonnant forme parfois des taillis, appelĂ©s coudraies. Le noisetier est une espĂšce monoĂŻque, un mĂȘme individu porte Ă  la fois des fleurs mĂąles et femelles individualisĂ©es. Fleurs, floraison & intĂ©rĂȘts apicoles : Sa floraison, survenant de janvier Ă  mars suivant les rĂ©gions et l’altitude (parfois dĂšs dĂ©cembre), en fait le vĂ©gĂ©tal forestier le plus prĂ©coce.
RĂ©duites Ă  leurs Ă©tamines, les fleurs mĂąles apparaissent es premiĂšres dĂšs l’automne. Elles forment des grappes d’inflorescences allongĂ©es, des chatons d’environ 10 Ă  15 cm. TrĂšs repĂ©rables, de par leur couleur jaune, ils sont constituĂ©s d’écailles velues.
Les fleurs mĂąles arrivent Ă  maturitĂ© en libĂ©rant leur pollen bien avant que les fleurs femelles d’un mĂȘme pied ne soient rĂ©ceptives.
TrĂšs rĂ©duites, les fleurs femelles restent protĂ©gĂ©es du froid et du gel entre les inflorescences femelles. Lorsqu’elles arrivent Ă  maturitĂ©, beaucoup plus tardivement, les stigmates des fleurs femelles d’un rouge carmin Ă©mergent pour capter le pollen dissĂ©minĂ© par le vent.
Leur floraison peut se prolonger jusqu’à la fin du mois de mars. Ce phĂ©nomĂšne connu sous le nom de protandrie dĂ©finit une stratĂ©gie d’évitement de l’autofĂ©condation.
La maturation des fleurs femelles, plus tardive, empĂȘche la pollinisation sur un mĂȘme pied et ce faisant maximise la diversitĂ© gĂ©nĂ©tique au sein de l’espĂšce.
AdaptĂ© Ă  la pollinisation par le vent, le noisetier ne produit pas de nectar. Il reste cependant une plante non nĂ©gligeable en ce qu’il apporte aux colonies un trĂšs abondant pollen jaunepĂąle. Sa valeur nutritionnelle est moyenne mais l’offre Ă  cette pĂ©riode de l’annĂ©e est rare, et le noisetier fournit aux abeilles un apport en nourriture fraĂźche.
On lui reconnait Ă©galement l’efficacitĂ© de faire disparaĂźtre les dĂ©buts de nosĂ©mose ou diarrhĂ©es qui touchent les ruches faibles Ă  la sortie de l’hiver.
Cette source de protéines fraßches associée aux réserves de pollen amassées lors de la saison précédente servira au démarrage du couvain et au nourrissage des larves.

(source l’abeille du Forez )

Bien choisir sa tenue de travail en apiculture

 Bien choisir les Tailles chez ICKO de la combinaison 

 

 

Carnet de l’apiculteur

Apiculteur : que faire en février-mars ?

L’apiculture attire de plus en plus d’amateurs, pour vous aider dans vos travaux tout au long des saisons, voici quelques petits conseils pour la pĂ©riode de fĂ©vrier-mars. Certes, ce n’est pas une pĂ©riode faste pour les manipulations apicoles : par temps froids le mot d’ordre reste de laisser vos ruches tranquilles au maximum, mais quelques petites astuces peuvent tout de mĂȘme s’avĂ©rer utiles. Tout d’abord, il faut rester vigilant avec le vent et stabiliser le toit des ruches les moins Ă  l’abri avec une pierre ou un poids. Ensuite, les oiseaux et notamment les pic-vert peuvent percer les ruches ce qui entraĂźnerait la mort de la colonie en quelques jours. Faites rĂ©guliĂšrement le tour de vos ruches pour dĂ©tecter trous et bouchez-les rapidement en agrafant ou cloutant une planchette dessus. Au printemps il suffira de transvaser les cadres dans une nouvelle ruche. Pour prĂ©venir ces attaques Ă©ventuelles vous pouvez aussi entourer vos ruches d’un fin grillage plastique. Il est trop tĂŽt et il fait encore trop froid pour ouvrir les ruches, mais rien ne vous empĂȘche, par une journĂ©e plus douce, d’observer vos abeilles. Cela pourra vous en apprendre long sur la santĂ© de votre colonie et ce dont elle aura bientĂŽt besoin. Bons signes : – Beaucoup de va et viens d’abeilles chargĂ©es de pollen. Cela signifie que la reine s’est remise Ă  pondre et que la colonie va bien, mais un retour brutal au froid pourra lui faire beaucoup de mal. Si les beaux jours se prolongent donnez leur Ă©ventuellement un coup de pouce avec une plaque de candi. Mauvais signes : – Une activitĂ© rĂ©duite des abeilles et sans pollen est synonyme de difficultĂ©s. La reine est peut-ĂȘtre trop vieille pour pondre ou morte. Attendez cependant le mois de mars pour ouvrir la ruche et confirmer le diagnostic. –  Enfin, si la ruche est sans activitĂ© et l’entrĂ©e pleine d’excrĂ©ments, votre colonie est sans doute morte de maladie. DĂ©truisez les cadres et toute la cire, et passez les parois au chalumeau pour dĂ©sinfection. Le traitement anti-varroa peut ĂȘtre effectuĂ© fin fĂ©vrier – dĂ©but mars. Bonne fin d’hivers Ă  tous

FRELON ASIATIQUE

Destruction de nids de frelons asiatique Ă  la vapeur

Test grandeur nature contre le frelon asiatique pour l’appareil « HeatNest »

Appel à tous les apiculteurs de France pour une lutte collective nationale contre l’expansion du frelon asiatique

Contexte
Depuis l’arrivĂ©e du frelon asiatique Vespa velutina (Vv) dans le sud-ouest de la
France en 2004, classé espÚce invasive
de deuxiĂšme catĂ©gorie, son aire d’expansion s’est Ă©tendue sur toute la France, puis
a franchi les frontiĂšres avec les nations
voisines, y compris l’Angleterre. MalgrĂ©
cette situation, le ministĂšre de l’Agriculture a refusĂ© aux prĂ©fets la mise en place
de toute mesure de soutien Ă  la lutte ou
à la destruction des nids en s’appuyant
sur l’hypothĂšse du MusĂ©um (MNHN) qui
annonçait que les populations de frelons
asiatiques se rĂ©guleraient d’elles-mĂȘmes !!
Malgré les alertes lancées par les apiculteurs relatives à la grave menace que
reprĂ©sente ce prĂ©dateur pour l’entomofaune, aucune mesure d’accompagnement ou d’aide Ă  la destruction des nids
n’a Ă©tĂ© mise en place par l’État, pourtant
une promesse publique avait été faite en
2016 par SégolÚne ROYAL, ministre de
l’écologie, lors du CongrĂšs national d’apiculture de Clermont-Ferrand, alors que de
trùs nombreuses espùces d’insectes ont
vu leur nombre chuter drastiquement au
cours des trente derniÚres années, selon
https://www.snapiculture.com/wp-content/uploads/2021/01/SNA-plan-national-lutte-frelon-asiatique.pdf
L’autre argument avancĂ© par l’État Ă©tait
l’absence de disponibilitĂ© de piĂšges sĂ©lectifs sur le marchĂ© alors que le rapport

peu sélectif, est en faveur du piÚge,
comparativement aux 20 000 insectes
consommés par un seul nid de frelons
asiatiques sur une saison.
Face Ă  un tel dĂ©sengagement de l’État,
alors que les impacts négatifs engendrés
par les populations de frelons asiatiques
Vv Ă©taient autant d’ordre environnemental que de santĂ© publique, compte tenu de
l’implantation des nids en zone urbaine et
pĂ©ri-urbaine ainsi qu’économique par la
destruction de l’outil de travail des apiculteurs, certaines collectivitĂ©s locales et
territoriales ont apporté leur soutien dans
le cadre de plans de lutte.
Aujourd’hui, fort du constat que les populations de frelons asiatiques Vv ne se
sont jamais rĂ©gulĂ©es d’elles-mĂȘmes, des
exemples de lutte collective ont vu le jour,
soit sous l’égide de groupes d’apiculteurs,
de GDSA, soit de communes ou de collectivités territoriales.
Tout derniĂšrement, c’est la ville de Biarritz qui vient d’établir la cartographie d’un
plan de lutte en implantant 63 bacs de
piĂ©geage sur l’ensemble de la ville de maniĂšre stratĂ©gique. D’autres luttes collectives prĂ©ventives se mettent en place et
sont pour certaines déjà engagées ; parmi

  • le Conseil dĂ©partemental des Alpes-Maritimes qui offre des MAS en polycarbonate
    aux apiculteurs pro du département avec

    2020 en curatif et 2021 en préventif ;
  • l’association Permaterra dans les PyrĂ©nĂ©es-Orientales, qui a convaincu la commune de SĂ©ret, son EPCI du Valespire et
    les apiculteurs professionnels du secteur
    Ă  mettre en place cette lutte avec le de Perpignan ;
  • le GDS de l’Eure pour les apiculteurs volontaires du dĂ©partement avec un suivi du
    piégeage par une vétérinaire ;
  • de nombreux GDSA ont aussi fait de
    l’achat groupĂ© pour leurs adhĂ©rents l’an
    passé.
    Pour un piégeagehttps://www.snapiculture.com/wp-content/uploads/2021/01/SNA-plan-national-lutte-frelon-asiatique.pdf

Janvier : quelles sont les opérations apicoles à réaliser?

L’apiculteur ne doit surtout pas dĂ©ranger l’hivernage des abeilles, mais il peut effectuer une visite de contrĂŽle et prĂ©parer la prochaine saison apicole :

  • coller l’oreille Ă  la ruche : un lĂ©ger vrombissement indique une colonie en bonne santĂ©
  • si la ruche est Ă©quipĂ©e d’un fond grillagĂ©, installer une plaque de fermeture qui contribuera Ă  conserver la chaleur
  • vĂ©rifier les rĂ©serves de nourriture : en cas de besoin, prĂ©fĂ©rer un nourrissement au candi .
  • continuer Ă  entretenir les abords du rucher : dĂ©broussaillage, Ă©lagage, etc. (attention au bruit Ă  proximitĂ© des ruches)
  • repeindre les corps de ruche et les hausses avec une huile protectrice ou une peinture spĂ©ciale
  • enlever la cire des cadres Ă  l’aide d’un gratte rainure, puis dĂ©sinfecter
  • lire des ouvrages apicoles pour bien prĂ©parer la prochaine saison, vous pouvez aussi trouver de vidĂ©os sur le site !

DĂ©cembre, la ruche est silencieuse : que doit faire l’apiculteur ?

En dĂ©cembre, les abeilles ne font plus aucune apparition sur la planche d’envol, elles dĂ©pensent l’essentiel de leur Ă©nergie Ă  se rĂ©chauffer en se serrant en grappe. L’apiculteur ne doit surtout pas les dĂ©ranger, les visites au rucher sont proscrites (sauf pour vĂ©rifier que vos ruches ne soient pas attaquĂ©es par des pic-verts, martres et autres nuisibles).

Décembre : quelles sont les opération apicoles à réaliser ?

Pendant cette pĂ©riode creuse, l’apiculteur prĂ©pare la prochaine saison apicole :

  • entretenir les abords du rucher : dĂ©broussaillage, Ă©lagage, ect. (attention au bruit Ă  proximitĂ© des ruches)
  • s’assurer que les abeilles ne manquent pas de rĂ©serves de nourriture : positionner un pain de candi si besoin.
  • Ă  la miellerie, fondre les cires et la mettre dans des moules
  • rĂ©parer les cadres Ă  l’aide du rĂ©parer les cadres
  • VĂ©rifier l’Ă©tat des hausses ..

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